UE/Turquie : l’industrie donne 2014 comme date d’adhésion pour la Turquie 9 mars 2007
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Europolitique, No. 3264
9 mars 2007
La représentation de l’association des industries et entreprises turques à Bruxelles, TUISAD, a publié une déclaration le 2 mars dans laquelle elle donne 2014 comme date réaliste d’adhésion de la Turquie à l’UE. Compte tenu de la croissance continue du 7% par an, « la Turquie devrait atteindre près de 50 % du revenu de l’UE par habitant d’ici à cette date », dit TUISAD.
Selon TUISAD, seule une Europe forte et unie avec la Turquie comme membre « peut relever les défis du 21ème siècle », comme l’approvisionnement en énergie et la sécurité extérieure. L’association prédit que, dans sept ans, lorsque la Turquie sera prête pour l’adhésion, le pays aura fait évoluer ses réformes techniques et sera pleinement démocratique.
TUISAD est convaincue que l’adhésion à la Turquie aura un impact positif à long terme sur l’avenir de l’UE et de l’Europe en général. L’UE pourra profiter de la situation stratégique de la Turquie pour ses couloirs d’énergie et sa politique étrangère commune, toujours selon TUISAD, qui estime aussi que le marché turc sera facilement accessible aux investisseurs de l’UE.
Économie
L’économie turque ne se porte pas trop mal depuis deux ans. Le gouvernement unipartite formé en 2002 par le Premier ministre Recep Erdogan, chef du parti pour la justice et le développement (AKP), a pu stabiliser l’économie qui avait été frappée entre 1999 et 2001 par une crise bancaire et il a pu réduire l’inflation qui est passée de 60 % par an à moins de 10 % en 2006 (9,7 %, le 5 décembre 2006). Le taux moyen réel du PNB au cours des trois dernières années a avoisiné les 8 %.
La Turquie tente systématiquement de se refaire une réputation auprès des investisseurs étrangers. L’afflux d’investissements étrangers directs en Turquie est passé de 2,9 milliards de dollars en 2004 à 19,8 milliards de dollars en 2004. Ces réalisations soulignent le potentiel de l’économie turque. Mais la Turquie doit poursuivre ses efforts. Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’objectif à atteindre est l’augmentation du taux potentiel de croissance qui peut être atteint sans les pressions inflationnistes. La hausse des revenus des citoyens turcs en sera accélérée.
Élections
Les prochaines élections présidentielles et législatives prévues respectivement en mai et novembre 2007, en Turquie, pourraient menacer la stabilité de l’économie turque. M. Erdogan songe sérieusement à quitter son poste de premier ministre et à se présenter à la présidence. Selon TUISAD, ce serait une erreur. Dans une déclaration publiée en Turquie début mars, TUISAD a demandé à M. Erdogan de rester chef de l’AKP et premier ministre. « La présidence d’Erdogan déséquilibrerait la politique nationale et aurait un effet négatif sur l’économie du pays », estime TUISAD.
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