Union européenne et Turquie : renforcer une coopération déjà étroite 17 avril 2007
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News Press, 16 avril 2007
Chancellerie de la République Fédérale d’Allemagne
Il se pourrait que deux nouveaux chapitres des négociations d’adhésion avec la Turquie soient ouverts d’ici la fin de la présidence allemande de l’Union européenne (UE). La chancelière fédérale Angela Merkel et le premier ministre turc Tayyip Erdogan se sont montrés confiants à ce sujet. La Turquie est l’invitée d’honneur de la Foire de Hanovre 2007, que les deux responsables politiques ont inaugurée dans la soirée de dimanche.
Durant la présidence allemande de l’Union européenne, le gouvernement fédéral entend avancer encore un peu dans les négociations d’adhésion entre l’Union européenne et la Turquie. C’est ce qu’a déclaré la chancelière allemande dimanche après-midi à la suite d’une entrevue avec M. Erdogan. Deux nouveaux chapitres devraient venir s’ajouter aux deux chapitres de négociation déjà ouverts.
L’Allemagne exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne jusque fin juin. C’est ensuite le Portugal qui prendra le relais jusqu’à la fin de l’année 2007.
« Il ne fait aucun doute que l’Europe et la Turquie doivent se rapprocher », a souligné Mme Merkel. Elle a précisé que, comme le prévoyait l’accord, les négociations d’adhésion étaient conduites avec soin et qu’il s’agissait d’un processus évolutif. Les problèmes qui se posent sont discutés ouvertement et dans un climat de confiance, a-t-elle noté. Quant au premier ministre turc, il a parlé d’un « long et étroit chemin », sur lequel il convient d’avancer avec patience.
Clarifier la question chypriote
Le gouvernement turc doit cependant apporter lui aussi sa contribution à la poursuite des négociations, a insisté Mme Merkel, notamment en ce qui concerne les relations avec Chypre, son voisin.
Dans ce contexte, la Turquie doit reconnaître entièrement le « Protocole d’Ankara ». Dans ce document, l’union douanière existant depuis 1996 entre la Turquie et l’Union européenne est étendue aux États qui ont adhéré à l’UE en 2004, donc notamment à Chypre. La partie nord de l’île est occupée jusqu’à l’heure actuelle par l’armée turque.
M. Erdogan a assuré vouloir mener une « coopération constructive » sur cette question. La coopération doit cependant être telle que les deux parties en profitent.
Faire avancer l’intégration ensemble
Outre les questions de politique européenne, Mme Merkel et M. Erdogan ont abordé des dossiers germano-turcs. Tous deux ont annoncé vouloir à l’avenir coopérer plus étroitement à l’intégration des Turcs et des citoyennes et citoyens d’origine turque vivant en Allemagne. « Il est dans notre intérêt commun d’améliorer l’intégration de ces personnes qui vivent parmi nous », a déclaré la chancelière allemande.
À l’ordre du jour figuraient également les facilités de visas destinées aux représentants des milieux d’affaires turcs.
La Turquie: pays partenaire de la Foire de Hanovre
Dans la soirée, Mme Merkel et M. Erdogan ont inauguré ensemble la Foire de Hanovre. La chancelière fédérale s’est félicitée de ce que la Turquie soit cette année le pays partenaire de la plus grande foire industrielle du monde. Cette foire permettra à des entreprises turques de présenter leurs technologies modernes et à l’Allemagne de mieux connaître ce pays.
« La Turquie affiche une forte croissance économique, et nous entretenons pour notre part des contacts politiques étroits avec la Turquie », avait déclaré Mme Merkel la veille dans son message vidéo hebdomadaire. En faisant le tour de la foire lundi en compagnie de M. Erdogan, elle a l’intention de rencontrer des chefs d’entreprise turcs.
La Foire de Hanovre 2007 met l’accent sur les technologies qu’encourage également le gouvernement fédéral dans sa stratégie high-tech, à savoir les microtechnologies, les nanotechnologies et les technologies énergétiques.
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