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Le cinéma turc à l’honneur à Saint-Sébastien 30 septembre 2008

Posted by Acturca in Art-Culture, Turkey / Turquie.
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La Croix (France)

30 septembre 2008

Le « coquillage d’or » du meilleur film a été décerné, samedi soir à Saint-Sébastien (Espagne), à Pandora’s Box, de la réalisatrice turque Yesim Ustaoglu. Couronnement surprise pour un film qui ne faisait pas partie des favoris, mais a séduit, par sa simplicité et sa force, le jury du réalisateur américain Jonathan Demme. La comédienne Tsilla Chelton, 90 ans, bien connue du public français dans le rôle-titre de Tatie Danielle, incarne dans ce film, en partie tourné sur les rives de la mer Noire, une grand-mère turque atteinte de la maladie d’Alzheimer

Yesim Ustaoglu primée à Saint-Sébastien

Le Monde (France), 30 septembre 2008, p. 21

Le jury du 56e festival de cinéma de Saint-Sébastien (Espagne) présidé par cinéaste américain Jonathan Demme a décerné la Concha de Oro (coquillage d’or) à Pandora’s box, de la réalisatrice turque Yesim Ustaoglu.

« Pandora’s box », film turc sobre et poignant, couronné à Saint-Sébastien

Agence France Presse, 27 septembre 2008

Virginie Grognou

Le jury du 56e festival de cinéma de Saint-Sébastien (nord) a couronné samedi un film sobre et émouvant, « Pandora’s box » de la réalisatrice turque Yesim Ustaoglu, en lui décernant la principale récompense, le Coquillage d’or (« Concha de oro »).

Le jury présidé par le cinéaste américain Jonathan Demme a choisi parmi les quinze long-métrages en compétition une production aux personnages forts, dont une grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, interprétée par l’étonnante actrice française Tsilla Chelton (« Tatie Danielle »), âgée de 90 ans.

Cette dernière a d’ailleurs remporté le Coquillage d’argent de la meilleure interprétation féminine, ex-aequo avec l’actrice américaine Melissa Leo pour son rôle de mère de famille abandonnée par son mari dans « Frozen river » de Courtney Hunt.

Tourné en partie dans de beaux paysages de la campagne turque, le quatrième long-métrage de Yesim Ustaoglu fait plonger le spectateur dans la vie de deux soeurs et de leur frère, âgés d’une quarantaine d’années, que le destin force à se redécouvrir.

A Istanbul où ils habitent, ils reçoivent chacun un appel leur annonçant que leur mère a disparu de sa maison des rives de la mère Noire. Ils partent à sa recherche et au fil de cette enquête, qui les conduit à retrouver rapidement la vieille dame égarée, ressurgissent entre eux de vieilles tensions.

Ils décident d’enmener leur mère avec eux à Istanbul, où elle se lie de complicité avec son petit-fils, interprété par l’acteur turc de 23 ans, Onur Unsal.

Comme souvent à Saint-Sébastien, le choix du jury s’est porté sur un film qui ne figurait pas parmi les favoris de la critique, qui avait préféré « Still walking », portrait familial du Japonais Hirokazu Kore-eda, et « Tiro en la cabeza », film controversé sur l’ETA de l’Espagnol Jaime Rosales.

L’acteur argentin Oscar Martinez a remporté le Coquillage d’argent à la meilleure interprétation masculine pour son rôle d’écrivain et père de famille en pleine crise dans « El nido vacio » de l’Argentin Daniel Burman.

Le prix du meilleur réalisateur a été décerné au Britannique Michael Winterbottom pour « Genova », histoire d’un père qui emménage avec ses enfants à Gênes pour commencer une nouvelle vie après le décès de leur mère.

Le film français « Louise-Michel », comédie à l’humour absurde de Benoît Delépine et Gustave Kervern, avec Yolande Moreau et Benoît Poelvoorde a reçu le prix du meilleur scénario.

Le jury a aussi tenu à encourager la cinéaste iranienne Samira Makhamalbaf, qui remporte –tout comme sa soeur Hana l’avait fait pour la précédente édition du festival avec « Buddha collapsed out of shame »– le prix spécial du jury pour « Two legged-horse », mettant en scène deux jeunes acteurs amateurs dont le jury a souligné la performance.

Le festival, qui réunissait cette année plusieurs réalisateurs consacrés, a été marqué la projection de deux films espagnols surprenants, « Tiro en la cabeza », projeté devant un public basque particulièrement sensible au sujet de la violence de l’ETA, et « Camino », où Javier Fesser raconte l’influence de l’Opus Dei sur une fillette malade en stade terminal.

Les critiques présents dans la grande station balnéaire basque ont aussi relevé quelques déceptions, dont « Dream » le dernier long-métrage du grand réalisateur sud-coréen Kim Ki-duk.

L’an dernier, le jury présidé par l’écrivain américain Paul Auster avait récompensé le cinéaste hong-kongais Wayne Wang pour son intimiste « A thousand years of good prayers ».

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