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La lenteur des négociations d’adhésion due à l’UE 7 septembre 2009

Posted by Acturca in EU / UE, France, Turkey-EU / Turquie-UE.
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Reuters – Les actualités en français

7 septembre 2009, Bruxelles

L’Union européenne doit donner un nouvel élan aux négociations d’adhésion entamées avec la Turquie, faute de quoi sa crédibilité et les reformes qu’elle suppose seront menacées, estime un comité d’experts dirigé par l’ancien président finlandais Martti Ahtisaari.

Dans un rapport présenté lundi à la presse, le comité invite Ankara à accélérer la mise en oeuvre de ces réformes économiques et politiques pour convaincre les européens du bien fondé de sa candidature, mais impute la lenteur des négociations aux Etats membres de l’UE dont les opinions et les gouvernements sont hostiles à une adhésion de plein droit.

« Ces attitudes et ces politiques négatives de la part de dirigeants européens sont en contradiction flagrante avec toutes les décisions et tous les engagements de l’UE », écrivent les auteurs de ce rapport.

« Elles remettent en question la crédibilité de l’UE, sa fiabilité et le principe qui veut que les engagements soient honorés. »

L’opposition à l’intégration de la Turquie est particulièrement forte en France, dont le président Nicolas Sarkozy a proposé un partenariat stratégique plutôt qu’une adhésion en bonne et due forme.

De telles propositions, estime le comité, contribuent à dissuader l’opinion turque de soutenir cette candidature et lui laissent l’impression qu’elle ne sera jamais menée à bien.

« Le pessimisme quant à l’issue du processus d’adhésion démotive les dirigeants turcs et amène la population à relâcher sa pression en faveur des réformes nécessaires, ce qui, à son tour, alimente le turcoscepticime au sein de l’UE », explique le comité.

Outre l’ancien président finlandais, lauréat du prix Nobel de la paix, ce comité comprend notamment l’ancien Premier ministre français Michel Rocard, l’ancien ministre des Affaires étrangères néerlandais Hans van den Broek et l’ex-chef de la diplomatie espagnole Marcelino Oreja Aguirre.

(Tim Heritage, version française Jean-Philippe Lefief)

Une commission dénonce la lenteur des négociations d’adhésion Turquie/UE

Agence France Presse, 7 septembre 2009

Une commission indépendante a dénoncé lundi la lenteur des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne soulignant qu’il fallait préserver la « perspective européenne » d’Ankara.

« Des réactions négatives en provenance de l’Europe ont donné à la Turquie l’impression de ne pas être la bienvenue », déplore, dans un rapport publié à Bruxelles, cette commission présidée par l’ancien président finlandais et prix Nobel de la Paix Martti Athisaari et dont font partie notamment l’ancien Premier ministre français Michel Rocard et l’ancienne Commissaire européenne italienne Emma Bonino.

La Turquie, qui frappe à la porte de l’Europe depuis déjà 50 ans, a engagé en 2005 des négociations en vue d’une éventuelle adhésion à l’UE. Elles piétinent aujourd’hui.

D’une part le pays doit remplir une série de critères pour s’aligner sur les normes de l’UE notamment en matière de respect des droits de l’Homme.

D’autre part, une éventuelle entrée dans l’UE devrait être approuvée par l’ensemble des Etats membres. Et plusieurs pays, tels la France, l’Allemagne et l’Autriche, refusent une adhésion et plaident à la place pour « un partenariat privilégié ».

En Turquie, note le rapport de la commission indépendante, le processus d’adhésion à l’UE a vu son soutien s’effriter. « L’insuffisance des réformes du côté turc a renforcé l’opposition des Européens à l’adhésion de la Turquie et le sentiment d’exclusion qui en a découlé à Ankara n’a fait que décourager plus encore les réformateurs turcs », estime la commission indépendante sur la Turquie.

La commission indépendante appelle à « briser ce cercle vicieux » qui, selon elle, « mine aujourd’hui les multiples avancées enregistrées ces dix années par une Turquie qu’inspirait sa convergence avec l’UE ».

« Nul ne peut prédire l’issue du processus d’adhésion ni si l’objectif établi peut être atteint. Donner sa chance à la Turquie, néanmoins, est une question de crédibilité de l’UE, d’intérêt propre et d’équité due à tout pays candidat à l’adhésion », conclut le texte.

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