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UE/Turquie: l’Espagne promet de faire avancer l’adhésion d’Ankara 12 mai 2010

Posted by Acturca in Turkey-EU / Turquie-UE.
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Europolitique

12 mai 2010

La Présidence espagnole de l’UE s’est montrée confiante dans le fait que les négociations d’adhésion avec la Turquie allaient avancer d’ici la fin de son mandat, le 30 juin. « Il est difficile de dire combien mais il est certain que certains chapitres seront ouverts pendant la présidence espagnole », a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu, et le commissaire chargé de l’Elargissement et de la Politique de voisinage, Stefan Füle, le 10 mai.

A l’issue du Conseil d’association UE-Turquie, M. Moratinos a souligné la ferme détermination de l’Espagne, l’un des plus fervents défenseurs de la demande d’adhésion d’Ankara à l’UE, à poursuivre le processus de négociation. « L’actuelle présidence espagnole a le sentiment que nous devons poursuivre avec détermination le processus de négociation et, compte tenu du travail qui doit être réalisé par les deux parties, nous espérons que nous pourrons avancer vers de nouveaux chapitres », a-t-il affirmé.

M.Füle a confirmé qu’il y avait une possibilité d’ouvrir cette année quelques nouveaux chapitres à condition que la Turquie réponde aux critères d’ouvertures – exigences juridiques ou techniques spécifiques établies par l’UE pour préparer le pays candidat à l’ouverture de négociations dans un domaine particulier. Il a sélectionné quatre chapitres : la concurrence (8), les marchés publics (5), la politique sociale et l’emploi (19), et la politique en matière de sécurité alimentaire, vétérinaire et phytosanitaire (12) pour lesquels les préparatifs pour l’ouverture de négociations formelles sont les plus avancés. « Il y a d’autres chapitres que j’aimerais personnellement aborder », a ajouté M.Füle, faisant référence à l’énergie et à l’éducation – les deux secteurs qui ont été bloqués par le Conseil pour des raisons politiques.

Mais, même si l’Espagne avait initialement l’intention d’ouvrir quatre chapitres de négociations pendant sa présidence, Alfonso Diez Torres, le directeur général espagnol chargé de l’UE, a prévenu que ce pourrait ne pas être le cas à la conférence intergouvernementale prévue pour fin juin. En effet, lors d’un séminaire au Parlement européen début mai, il avait prévenu que l’opposition de certains États membres et l’incapacité de la Turquie à mener les réformes nécessaires pouvaient empêcher l’ouverture des quatre chapitres prévus.

Jusqu’à présent, la Turquie est parvenue à ouvrir 12 des 33 chapitres de négociations d’adhésion et a temporairement fermé un seul secteur. Elle avait entamé les négociations avec l’UE en 2005 mais, l’année suivante, les discussions avaient été bloquées sur huit chapitres étant donné l’incapacité d’Ankara à mettre en oeuvre le Protocole d’Ankara et à normaliser ses relations avec Chypre. En outre, cinq chapitres ont été bloqués au Conseil par les États membres invoquant des réserves politiques.

Objectifs politiques communs

La présidence espagnole s’est félicitée de récentes mesures diplomatiques prises par la Turquie qui sont conformes aux objectifs de politique étrangère de l’UE. « Ces dernières années, la diplomatie turque a montré sa capacité à être dynamique et efficace dans des dossiers hautement complexes où l’UE a également un intérêt comme le Moyen Orient, l’Iran, le Caucase et l’Asie centrale », a déclaré M. Moratinos. Interrogé sur l’Iran, M. Davutoglu a exprimé la forte volonté d’Ankara de poursuivre ses efforts de médiation entre Bruxelles et Téhéran afin d’empêcher une quatrième série de sanctions contre l’Iran au sujet de son programme nucléaire. « La diplomatie a encore une chance non négligeable », a déclaré M. Davutoglu. Catherine Ashton, Haute Représentante de l’UE, avait déclaré au Conseil affaires étrangères qu’elle était prête à négocier avec l’Iran au sujet de son programme nucléaire. Pour sa part, Téhéran insiste sur le fait que ce programme ne peut être discuté qu’avec l’Agence internationale de l’énergie atomique. Le lendemain, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que le haut négociateur nucléaire Saeed Jalili pourrait s’entretenir avec Mme Ashton, en Turquie.

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