La foire-expo, d’Istanbul jusqu’à la Chine 11 décembre 2010
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Ouest France (France), 11 décembre 2010
Sébastien Brêteau
En septembre, c’est la Route de la soie qui entraînera les visiteurs entre Orient et Occident à travers plusieurs expositions.
Trois questions à Serge Potier, photographe professionnel qui a parcouru plusieurs fois la Route de la soie.
Quelles sont les origines de la Route de la soie ?
De nombreuses civilisations ont fait un morceau de la route. Vers le VIIIe siècle, les Chinois ont d’abord investi l’Asie centrale et sont venus jusqu’en Afrique. Puis les Arabes sont partis vers l’Est en islamisant une partie de l’Asie. Plus tard, les Mongols sont partis en conquête le long de cette route où ils ont détruit beaucoup de cités.
La Route de la soie est donc un mélange de culture, de commerce et de brassage culturel ?
Oui et il y a même plusieurs routes. On les repère encore très bien par les caravansérails, ces auberges fortifiées construites tous les 40 kilomètres, soit une journée de chameau. Quant aux religions et aux cultures, elles sont très mélangées. D’ailleurs, les premières personnes que l’on rencontre en Chine, ce sont des gens d’Asie centrale, musulmans, que les Chinois appellent les Turcs. Parmi eux, il y a les Ouïgours, encore plus opprimés aujourd’hui que les Tibétains.
Hormis en Turquie et en Syrie, le tourisme est-il développé le long de cette route ?
Il y a des choses formidables à voir comme Samarcande et Boukhara, des villes d’Ouzbékistan aux multiples palais et aux centaines des mosquées. Il y a des voyages organisés et des circuits pour s’y rendre. Mais le long de la Route de la soie, parmi les anciennes républiques soviétiques, il y a des pays peu stables d’où la difficulté de développer le tourisme. Et si la situation le permettait, il y aurait aussi Bagdad, Téhéran, Ispahan.
À lire. « La route de la soie en 68 jours » de Serge Potier aux éditions Agnès Vienot
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