L’ovalie sur les berges de la mer Noire

Sud Ouest (France) 28 octobre 2011, p. Bordeaux Rive Droite-C2_15

Catherine Coste

Après l’Afrique l’an dernier, Laurent Javerzac, éducateur sportif, s’envole en Turquie

Avec un peu moins de sable et de soleil que dans ses précédents voyages en Afrique, Laurent Javerzac, éducateur sportif de la ville, s’envole aujourd’hui vers une nouvelle destination : la Turquie. Le rugbyman posera son sac et ses crampons à Samsun, ville de près d’1,2 million d’habitants, sur les bords de la mer noire.

Pour cette première approche, le voyage ne durera qu’un peu plus d’une semaine. Et comme pour l’Afrique, voyage ne rime pas avec vacances, mais plutôt avec partage. Dans le cadre du protocole de coopération signé en novembre 2010 entre le Conseil général de la Gironde et la municipalité métropolitaine de Samsun, la mission de Laurent Javerzac devrait permettre de favoriser la promotion du rugby par la formation de formateurs et d’éducateurs, l’entraînement de joueur et la communication sur ce sport encore méconnu dans le pays.

Du projet au concret

Un envoi de matériel pédagogique a précédé l’arrivée de l’éducateur qui cette année emporte des supports d’apprentissage sur informatique, puisque ses interventions seront essentiellement orientées vers un public universitaire.

Après trois ans d’engagement dans divers pays africains comme le Burkina et le Mali, Laurent Javerzac a transformé ce projet individuel en association, Rugby de partage, dont les partenaires principaux sont la ville de Lormont et le Conseil général de la Gironde. L’objectif reste le même : contribuer au développement du rugby.

Une convention triennale

Toutes les actions menées conduisent notamment à des finalités d’éducation et de santé. L’association, en contact régulier Les Enfants de l’ovale de Philippe Sella et l’Académie de rugby de Serge Betsen, poursuit deux projets, l’un avec la ville de Bobo-Dioulasso (au Burkina Faso) et l’autre en Turquie.

Une convention triennale entre le CG 33 et les coopérations établies permettent à Laurent Javerzac de partir une fois par an dans les deux pays pour continuer son action. Reste maintenant l’une des parties les plus complexe : trouver des financements et des partenaires pour faire avancer l’association…