Leçon de rugby en bord de mer Noire

Sud Ouest (France) 8 novembre 2011, p. Bordeaux Rive Droite-C2_13

Catherine Coste

L’éducateur Laurent Javerzac poursuit sa mission de formation de jeunes rugbymen en Turquie. Premiers jours

On est loin du soleil écrasant de l’Afrique où Laurent Javerzac a pour habitude de se rendre. Ici à Samsun en Turquie, ce sont nuages et quelque 12 petits degrés de moyenne.

Accueilli par Gregory et Sebaha, professeur d’anglais à l’université de Samsun pour l’un, et professeur et chercheur en entomologie pour l’autre, l’éducateur lormontais a eu droit à une visite complète de tout le campus. Accompagné de trois jeunes joueurs, il a aussi sillonné la ville où il devait vivre ses prochains jours. Une ville de près de 1,2 million d’habitants, qu’il a découverte imprégnée du personnage Mustafa Kemal dit Atatürk (père de tous les Turcs), arrivé après la Première Guerre mondiale sur Samsun en 1919 et où la République turque a été proclamée en 1923.

Passage à l’action

Pas de temps à perdre, place au jeu, à la formation. Quelques difficultés de compréhension plus tard, et une fièvre « turquesque » en guise de bienvenue, et la passion du rugby reprend le dessus.

Dans un premier temps, Laurent Javerzac a assisté à un jeu dont l’affrontement est la principale caractéristique. C’est là que son expérience entre en action : il devra aider à construire un jeu plus aérien, fondé sur des passes et des mouvements de balle… En gérant les blessés aussi. L’éducateur va donc insister sur la prévention, l’importance des bons gestes et la formation pour éviter des situations compliquées ou dangereuses pour les joueurs.

Des premiers pas sur les berges de la mer Noire quelque peu déroutants, mais appréciés par l’éducateur et les étudiants, qui n’hésitent pas à quitter leur sport de prédilection (lutte, basket-ball, hand-ball, judo…) pour rejoindre une autre famille : le rugby.

Il faudra patienter quelques jours pour découvrir la suite des aventures de Rugby de poussière sur les berges de la mer Noire.