L’éducateur sportif raconte son expérience en Turquie 26 novembre 2011
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Sud Ouest (France) 26 novembre 2011, p. Bordeaux Rive Droite-C2_13
Catherine Coste, Lormont
Laurent Javerzac dresse un bilan positif du stage qu’il a encadré à l’université de Samsun. L’an prochain, il repart développer un sport qui passionne la jeunesse turque.
Immergé pendant quelques jours en plein coeur du domaine universitaire de la ville de Samsun en Turquie, l’éducateur lormontais de l’association Rugby de poussières, Laurent Javerzac est parti pour encadrer un stage de formation de rugby. Il revient sur ce premier voyage et livre ses impressions.
Malgré les barrières de la langue et les difficultés de compréhension, l’écoute et l’effort de mise en application ont été présents à chaque étape de la formation que l’éducateur proposait aux étudiants turcs. Alternant théorie et pratique, les jeunes sportifs ont eu la joie de goûter à des entraînements quotidiens de deux heures mais néanmoins intensifs, sur un terrain pas toujours praticable, sous la pluie, dans la boue, des entraînements sans trop de casses mais avec quelques bleus, et une envie de jouer parfois difficile à canaliser.
« Les garçons n’étaient pas trop fans pour jouer avec les filles, parce qu’ils devaient retenir leurs engagements , confie Laurent. Pourtant il y avait une super-entente entre eux », rajoute-t-il.
La famille du rugby
Le rugby n’est qu’un support, une passion certes, mais avant tout c’est un moyen de rentrer à pleine vitesse dans le quotidien des gens. Durant son séjour, Laurent a pu constater que nombreux étaient les étudiants qui avaient quitté leur sport de prédilection comme la lutte, le judo, le foot… pour rejoindre une autre famille, celle du rugby.
Il s’est alors penché sur la raison de cet engouement. La réponse fut la même pour tous : la liberté. La liberté que le rugby procure quand on est sur le terrain : liberté d’engagement, de contacts, d’adaptation.
À son arrivée, l’éducateur pouvait constater que le groupe se gérait et s’entraînait sans véritable coach. Ce qui pouvait paraître pour une faiblesse était en réalité une force. Car cet auto fonctionnement a permis au groupe de créer un lien entre eux.
Au terme de son aventure humaine, Laurent sait que le projet qu’il va y mener pendant trois ans (à raison d’une semaine par an) portera ses fruits. Le domaine universitaire s’est mis en quête de fonds pour financer un poste de formateur rugby, et ainsi développer un sport qui passionne la jeunesse turque.
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