Anil donne des cours de langue turque pour le raid du 27 avril 17 avril 2012
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Ouest France
17 avril 2012, Saint-Jacques-de-la-Lande
Autour d’une table, café et cahiers d’écoliers sont posés. Trois élèves, aux tempes grisonnantes, Patrick Colin, Eric Faucon, Jean-Yves Foret, sont à l’écoute d’un jeune professeur de 23 ans, Anil Senturk, d’origine turque.
Bénévolement, ce dernier essaie de transmettre quelques rudiments de sa langue natale. Malgré les efforts de tous, après une heure trente de cours, le bilan tombe : « Mes élèves font plutôt partis de ceux occupant les chaises au fond de la classe », sourit Anil Senturk, lui-même élève en dernière année de l’école d’ingénieur en informatique à Télécom Bretagne. Malgré tout, ce premier échange est une réussite.
Un raid en Turquie
Tout débute il y a quelques semaines. Le 27 avril prochain, Patrick Colin et ses deux complices, l’association noyalaise Norev et une centaine d’autres personnes, prennent le départ d’un raid en 2 CV qui durera trois semaines en Turquie. « Nous attendons des touristes qu’ils fassent l’effort de dire quelques mots en français lorsqu’ils sont chez nous. L’inverse est vrai. C’est une manière de montrer notre envie de rencontrer les personnes et de connaître leur culture », fait remarquer Patrick Colin. D’où la décision d’apprendre des phrases courantes pour échanger avec les habitants en Turquie.
Le jeune Anil Senturk est contacté par l’intermédiaire du Centre de la Lande, dont sa mère fait partie. « J’ai accepté la proposition, car ce projet est intéressant. Ils ne partent pas pour faire du tourisme mais pour rencontrer les gens et convoyer des fournitures scolaires dans les écoles. »
C’est une façon pour Anil Senturk d’apporter sa pierre à l’édifice et une manière de faire connaissances avec les Jacquolandins. En France depuis 18 ans, il habite la commune avec sa famille depuis un an. « La ville accueille des personnes de différentes origines ». Son souhait serait de réunir chacune d’entre elles au sein d’une structure, ce qui « permettrait de créer des ponts entre communautés et Jacquolandins désirant découvrir d’autres cultures. » Un embryon de réseau vient de débuter.
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