Danserien Kemper. Des liens tissés avec la Turquie

Le Télégramme (Bretagne)  dimanche 5 mai 2013, p. QPR3

Quimper (Finistère-sud)

Les Danserien Kemper reviennent tout juste d’un séjour en Turquie. Outre son aspect folklorique, ce voyage a aussi permis de créer des ponts entre quelques villes du pays et la Cornouaille.

Le maire, Bernard Poignant, a reçu, vendredi en fin d’après-midi, dans les salons de l’hôtel de ville, les Danserien Kemper. Ces derniers et leurs accompagnateurs lui ont remis, au nom de plusieurs personnalités turques, des cadeaux destinés à renforcer les liens entre plusieurs villes de ce pays et la capitale cornouaillaise. Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère; Armelle Huruguen, représentant le conseil général; Laurence Le Moigne, maire adjoint de Kerfeunteun, ainsi que d’autres élus étaient présents. Ali Dere, maître d’œuvre de ce voyage en Turquie, ainsi que plusieurs représentants de la communauté turque de Quimper avaient aussi tenu à être là. Les jeunes Danserien ont participé à la grande Fête des enfants qui s’est tenue, à Izmir, du 15 au 23 avril derniers. Souriant, Bernard Poignant, a invité la jeune Nolwenn, l’une des vedettes de cette manifestation, à raconter son voyage, ses rencontres et les temps forts qui l’ont marquée. Quelque peu intimidée, la fillette a confié avoir rencontré des personnalités turques de premier plan, avoir suivi les cours dans une école bilingue et vécu à la mode du pays durant ces dix jours.

Les bases d’un jumelage ?

Ali Dere est lui revenu sur ce voyage, destiné à mettre la Bretagne en valeur, mais pas seulement. Pendant que les jeunes danseurs se faisaient connaître à Izmir, il a conduit la délégation quimpéroise jusqu’à Ankara et Trabzon, ville de ses origines. Chemin faisant, Laurence Le Moigne et Georges Cadiou, adjoints au maire, ont rencontré plusieurs personnalités, dont le maire de Trabzon. Un jour, peut-être, la capitale de Cornouaille et cette ville, située sur les bords de la Mer Noire, se trouveront des points communs et jetteront les bases d’un jumelage. Ali Dere y travaillera, c’est certain. Avant de conclure la séance, Bernard Poignant a souligné l’intérêt d’un tel voyage : « C’est une vraie ouverture sur le monde, les autres, qui permet d’apprendre bien des choses ».