« Le festival du cinéma turc fait sa 5e tournée et s’arrête au Colisée » 13 mars 2014
Posted by Acturca in Art-Culture, France, Turkey / Turquie.Tags: Cinéma, COJEP, Esref Bulut, festival du cinéma turc, Ganime Arslam, Montbéliard
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L’Est Républicain (France) Montbéliard, jeudi 13 mars 2014, p. MTB4
Recueillis par Françoise Jeanparis
Questions à Esref Bulut et Ganime Arslam, Président et vice-présidente du COJEP (conseil justice égalité et paix), antenne de Montbéliard
Votre mouvement, dont le siège est à Strasbourg, milite sur tous les fronts : vivre ensemble, droits de l’homme, lutte contre le racisme et les discriminations. Et la culture aussi via le cinéma ?
Le cinéma car ce moyen d’expression permet de toucher et de rencontrer le plus grand nombre autour d’émotions communes.
Le festival du cinéma turc passe cette année par le Colisée à Montbéliard ?
Oui et c’est la première fois au Colisée. Du vendredi 14 mars au dimanche 23 mars au fil de sept séances à 20 h et une à 17 h 30 le 15 mars. À l’affiche des comédies et un drame sentimental, des films récents qui ont connu un grand succès en Turquie comme « Surgün Inek ».
Le coup d’envoi est donné ce vendredi 14 mars avec l’inauguration du festival ?
Avec la projection de « Eyvah eyvah 3 », on peut traduire par « Dommage, dommage » à 20 h. Un buffet clôturera la projection. Reconduit chaque année dans les cinémas de différentes villes, le festival du cinéma accueille plus de 10.000 personnes au cours d’une saison.
L’actualité du COJEP est chargée et plutôt diverse puisque vous organisiez la semaine dernière un débat politique avec les six candidats montbéliardais en lice pour les municipales ?
Trois sur les six y ont participé. À savoir, Jacques Hélias, Marie-Noëlle Biguinet et Ilker Cifti, qui ont pu débattre et répondre aux questions des 76 personnes issues de tous les quartiers de la ville. Dommage qu’en France, les citoyens ne s’intéressent pas davantage à la politique, hésitent à s’impliquer dans la vie de la cité. Les gens se contentent d’écouter brièvement l’actualité politique à la télé mais ne se privent pas de râler et de critiquer devant un verre au bar d’à côté.
Vous organisez un festival de la démocratie le 2 mai à la Roselière ?
Oui comme on l’a fait le 14 décembre à Mulhouse, événement qui a attiré 1.400 personnes. Le COJEP est apolitique. Il milite pour l’intégration des peuples issus de l’immigration, la citoyenneté… Et la citoyenneté, c’est s’engager, s’impliquer, aller voter. Notre objectif principal est de sensibiliser à la richesse de la diversité en démontrant que toutes les couleurs sont les nôtres et qu’ainsi, nous sommes nous-mêmes représentant de toutes les couleurs. Nous devons privilégier une voie qui ne soit pas construite sur les peurs mais qui puisse nourrir les espoirs et ainsi promouvoir un meilleur vivre ensemble.
Vous travaillez à l’international ?
Tout à fait. Le COJEP est présent dans 15 pays en Europe. Nous travaillons de l’international (parlement européen, conseil de l’Europe, OSCE, Nations Unies, Unesco) au local. Le Cojep est né de l’apport de citoyens français issus de la diversité. Nous estimons que la consolidation de la cohésion sociale est un moteur nécessaire pour résoudre les défis sociaux de notre pays.
Festival du film turc du 14 au 23 mars au Colisée à Montbéliard. Entrée 6 €
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